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Publié le 21/08/2022

La narration transmédia de l’univers de Fantasy Prélude de l’Aube

Au-delà des frontières de la narration classique.

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La narration transmédia de l’univers de Fantasy Prélude de l’Aube

Au-delà des frontières de la narration classique.
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Table des matières

La narration transmédia est l’essence même de comment sont racontées les histoires de la licence Prélude de l’Aube. Mais qu’est-ce que cela signifie au juste ? Tâchons de passer en revue tous les éléments qui permettront de mieux appréhender le concept du transmédia.

Prélude de l’Aube, c’est quoi ?

Avant de se pencher sur le pourquoi du comment, il est tout d’abord important de rappeler ce qu’est Prélude de l’Aube et d’expliciter un peu plus le projet.

Prélude de l’Aube est une jeune licence de fantasy française transmédia au sous-genre de science-fantasy. L’histoire de Prélude de l’Aube prend place dans l’Univers du Grand Tout, une réalité peuplée d’innombrables Mondes et civilisations aux possibilités infinies. Votre voyage vous amènera à rencontrer des peuples et environnements tous différents les uns des autres au travers des péripéties d’un groupe d’aventuriers aux caractères bien trempés. Faites la connaissance d’Asthom, Elkiu, Damdam, Pearl, Liliana… Ces individus loufoques du Monde de Celestia qui forment une guilde d’aventuriers au service du peuple et de leur pays. Pour en savoir plus sur qui ils sont, nous vous invitons à consulter leurs fiches de présentation disponibles !

La licence Prélude de l’Aube est actuellement développée en format littéraire. Depuis l’été 2021, un recueil augmenté de nouvelles est prépublié au fil de l’avancée des mois sur la plateforme de soutien aux créateurs Tipeee. À l’heure où ces lignes sont rédigées, nous nous dirigeons vers une publication pour début 2023 de façon indépendante. En effet, Prélude de l’Aube ne dépend pas d’une maison d’édition classique comme nous avons l’habitude de voir sur le marché littéraire, non pas pour une solution par défaut, mais pour une question de choix. Je, en tant qu’auteur et créateur de la licence, souhaite avant tout garder une totale indépendance du projet pour une liberté créatrice qui m’est chère.

Une narration transmédia

Prélude de l’Aube se veut être un univers ambitieux et riche, aux histoires qui font entreprendre aux lecteurs un long et beau voyage. Pour y parvenir, la licence de fantasy française base son univers sur la narration transmédia. Par définition, le transmédia est l’art et la manière d’étendre un univers au-delà des médias traditionnels en le développant sur différents supports. À l’instar de grands noms comme Star Wars, Pokémon ou Le Seigneur des Anneaux, la narration transmédia permet à un créateur d’enrichir son univers et l’Histoire qui lui est associée en racontant de nouvelles histoires et ainsi créer une expérience narrative unifiée.

Les supports pour développer une narration transmédia sont nombreux et peuvent se combiner pour de nouvelles expériences narratives : littérature (romans, nouvelles, micronouvelles, poèmes, light novel, BD, manga, etc.), illustrations, musiques, films et séries, saga audio, vidéos, jeux vidéo, … N’importe quel média a un potentiel transmédia. À titre d’exemple, un roman peut se voir « augmenté » de QR Codes qui mèneront les lecteurs vers des musiques, des illustrations, des fiches de personnages, de lieux, etc. Pour le lecteur, tout ceci est optionnel. Libre à lui de flasher ou non les QR Codes. Cette dimension multisupport permet ainsi d’enrichir toujours plus des œuvres en créant de nouvelles expériences narratives, mais aussi visuelles et auditives. Les lecteurs passionnés de lore et mythologies seront conquis !

Chaque support transmédia doit créer un point d’entrée dans un univers pour n’importe quel néophyte qui voudrait s’y intéresser. En effet, une narration transmédia ancrée dans le paysage sera composée de nombreuses histoires qui peuvent aux premiers abords dérouter, et c’est compréhensif ! Devoir lire deux trilogies de romans pour comprendre un élément narratif clé développé dans une BD est de loin une situation idéale. Ainsi, il est important de créer des supports qui se suffisent à eux-mêmes, à la fois indépendants et complémentaires. Avec Prélude de l’Aube, c’est ce choix qui a été fait. Chaque support, qu’il soit littéraire ou non, offrira un nouveau point d’entrée tout en continuant à développer l’Univers du Grand Tout et son histoire (principale ou non).

Le transmédia et le milieu indépendant

Prélude de l’Aube est vouée à devenir une licence transmédia indépendante, mais elle n’est pas la seule dans le paysage francophone : Noob, Le Visiteur du Futur, Incarnatis pour ne citer qu’eux. Bien que le concept de narration transmédia tend à faire une percée dans le milieu indépendant, il est encore trop peu présent :

  • Par méconnaissance : bien que le transmédia domine la pop-culture, ce terme est encore trop méconnu du grand public ;
  • Par choix créatif ;
  • Par manque de moyens : c’est la piste que l’on va explorer pour tenter de répondre à cette question.

Faire le choix de l’indépendance, c’est se passer de maisons d’édition, de producteurs ou d’éditeurs pour financer ses projets. Bien entendu, une production transmédia va nécessiter des moyens financiers plus ou moins importants en fonction des ambitions et prises de direction : pour des moyens humains, matériels et intellectuels. Ces coûts, directement imputés aux créateurs, peuvent peser dans le budget d’un indépendant. Des solutions existent pour les absorber partiellement ou totalement (Tipeee, crowdfunding, etc.), mais globalement, c’est l’un des éléments à bien avoir conscience lorsqu’on se lance dans la transmédialité. Oui, faire du transmédia coûte financièrement cher, mais pas que.

Se lancer dans la construction d’un univers transmédia nécessite, de façon générale, beaucoup de temps, de compétences et d’expertises (toujours en fonction des projets). Rares sont les créateurs à être associés à d’autres sur des projets indépendants, et sont encore plus rares ceux, seuls, qui disposent d’une parfaite expertise et maîtrise de tous les postes liés à un projet transmédia. Par conséquent, un créateur indépendant se retrouve face à un dilemme :

  • Assumer seul tous les postes et déléguer certaines tâches qui nécessitent un œil extérieur (une correction ou bêta-lecture en ce qui concerne les auteurs) : cette solution est la moindre coûteuse, mais demandera au créateur beaucoup de temps qu’il ne passera pas sur son activité principale (l’écriture par exemple) qui peut être la plus rémunératrice ;
  • S’associer avec une équipe pluridisciplinaire et ainsi partager le travail : cette solution n’est jamais la plus simple à mettre en œuvre, surtout en ce qui concerne de trouver les « bons » associés ;
  • Ou bien déléguer une part plus ou moins importante des tâches pour se concentrer sur son activité principale : ce qui implique de travailler avec des freelances rémunérés (bien sûr) qui auront un certain impact sur le budget du créateur.

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise solution. Chaque créateur verra midi à sa porte en fonction de ses projets et des moyens qu’il est prêt à mettre ou qu’il peut mettre dedans ; chaque cas est particulier. Mais il n’est cependant pas faux d’affirmer que le transmédia demande plus de ressources financières, humaines, matérielles, intellectuelles et temporelles qu’un projet qui ne le serait pas.

Du côté de Prélude de l’Aube, j’ai fait le choix, en tant que créateur unique, d’assumer tous les postes liés au projet global seul (communication, marketing, web pour les principaux) en plus de mon écriture pour une simple question de budget. Je délègue certaines tâches liées à l’écriture qui le nécessitent (bêta-lecture et correction) et totalement la partie illustration. Cependant, le budget serré oblige à faire des choix dans ces postes de dépenses : moins d’illustrations et moins de bêta-lecteurs que je voudrais. Seule la correction est épargnée, car elle est primordiale. De plus, occuper seul tous les postes que requiert un projet transmédia rogne sans équivoque sur mon temps alloué à l’écriture. Ainsi, les projets mettent plus de temps à se concrétiser et à sortir. Mais est-ce une fatalité en soi ? Pas vraiment. Je m’adapte à mon choix d’aller sur la voie du transmédia et j’accepte de voir mes ambitions revues à la baisse. Après tout, Rome ne s’est pas faite en un jour. Je poursuis donc mon long et beau voyage transmédia soutenu et épaulé grâce à votre infaillible soutien qui ne fait que croître au fil de sa progression.

N’oubliez pas c’est le public d’un créateur qui décide d’accorder à ses œuvres la lumière qu’elles méritent, et non l’inverse.

— Asthom Sacra

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Asthom Sacra

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Auteur transmédia français indépendant de l'univers de fantasy Prélude de l'Aube.

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